Ce 15 mai marque le 76ème anniversaire de la Nakba, un événement qui a profondément marqué l’histoire du peuple palestinien. Nakba, qui signifie « catastrophe » en arabe, fait référence à l’expulsion forcée de centaines de milliers de Palestiniens de leurs foyers et à la destruction de centaines de villages lors de la création de l’État d’Israël en 1948. Une destruction qui se poursuit aujourd’hui encore en 2024, alors que 70 % des infrastructures gazouies ont disparues. De retour de l’enclave Palestinienne, le docteur Hicham El Ghaoui témoigne pour musulmans.be
Chaque année, cette date est commémorée par les Palestiniens et leurs partisans à travers le monde pour rappeler les souffrances endurées par leur peuple et pour revendiquer leur droit au retour et à l’autodétermination. Cette année, cette date résonne tout particulièrement alors que plus de 35 000 personnes ont été massacrées lors des bombardements israéliens à Gaza et que l’offensive israélienne se poursuit depuis plus de sept mois.
Une lutte pour leurs droits
L’expulsion forcée des Palestiniens en 1948 a conduit à une diaspora massive, avec des centaines de milliers de personnes contraintes de quitter leurs foyers et de chercher refuge dans des camps de réfugiés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, au Liban, en Jordanie et ailleurs. Pour ces réfugiés et leurs descendants, la Nakba n’est pas simplement un événement historique, mais une réalité quotidienne de déplacement, de privation et de lutte pour la reconnaissance de leurs droits fondamentaux. Alors que les années passent, la Nakba reste une blessure ouverte dans le cœur du peuple palestinien, exacerbée par des décennies d’occupation, de colonisation et de violations des droits de l’homme par Israël.
Une violation de droits qui se poursuit toujours en 2024 avec les bombardements israéliens sur Gaza. De retour de l’enclave palestinienne le docteur Hicham El Ghaoui, médecin généraliste et urgentiste témoigne de l’horreur de la situation au micro de Musulmans.be.